

"Il n'y a de place pour la beauté
Dans un monde hiérarchisé.
Tu t'en fous,
Oublie nous !
Tu appartiens aux normalisés,
Superficiels et façonnés."
"Nous savons ce qui demain
Conduira nos lendemains.
Nous gagnons nos chemins
Et buvons le noble vin.
Nous sommes ces êtres humains
Sur nos terres, dans nos trains.
Notre territoire, notre terrain,
Se garde de vos sermons vains."
"Leur monde sacralisé est perdu,
Leurs nations rapaces endettées.
Habacusie, terre de l'absolu,
Rassemble les êtres libérés."
"Je me souviens. un petit plus qu'un petit rien. Ce fut beau et ce fut bien. Bel et bien je me souviens. Sans dire un mot, le tien, le mien. Je garde ce câlin sans lendemain."
"Un jour, alors que j'étais tout petiot, un professeur m'a dit : "C'est très bien de lire ce qui te plaît. Mais il est aussi très important de lire la pensée des autres pour mieux construire la tienne." Il était rabbin. Et jusqu'à aujourd'hui je garde en mémoire cet enseignement."
"Loin de notre Habacusie, nous avions voyagé et observé ce que les êtres de l'intérieur nous avaient légué. Grandeur et beauté du passé figé dans la pierre sculptée."
"Vivre avec "celles et ceux de l'intérieur", c'est échanger sa liberté contre l'assurance d'être utile, un idiot utile."





