Croyance unique
Sois le témoin de celui qui parle
De son abbatiale, de sa vertébrale
Toi qui renifle cet anal
Qui dans le groupe est central
Aux propriétés banales
Qui me conte la cabale amicale
Qui n'a d'autre rafale que sa morale
Machinal idéal
De ton groupe acéphale
Humaniste sociétal
International
Atrophié cynocéphale
Qui apporte la gale
Impériale et générale
Qui construit ses dédales
​
La solution pour toi finale
Est cérébrale
Fondamentale
Ni ta spirale
Ni ta chorale
Ni ta biennale
Ni ta cordiale
Aux accents de principal
Et de primordial
Ne seront l'étale
De ma timbale
Occidentale
​
A jamais France, résistance !
Sur un air d'accordéon
Je r'prendrais bien quelques rillons
De Touraine
Je verserai dans mon ballon
Le fruit d'une vigne de mon bastion
De Lorraine
Nous sommes ici réunis
Et si nos coeurs sont meurtris
De voir ces quartiers ensevelis
Où notre culture est anéantie
Où l'expression est abolie
Par tant d'années d'infamie
Nous leur redonnerons vie
La roue tourne, nous prenons position
Nous faisons valoir nos traditions
Ensemble nous militons
Nos racines saccagées par leurs actions
Nous marcottons et replantons
A grands coups d'épées
La France s'est créée
La raison s'est imposée
​
Notre identité est née
Et sommes
L'héritage de notre passé
Nous hommes
Présents et à venir, notre nation
Nous valorisons
Notre territoire
Nous défendons
Nous l'enrichissons
Nous sommes la sève, le diapason
L'intellectuelle révolution
Mère patrie samarie
Je n’oublierai jamais qu’ils sont partis
Mes frères qui n’ont pas choisi
Ils ont quitté leur pays
Pour satisfaire nos ennemis
Pour engraisser leurs profits
Devenus interdits ils furent remis
Aux mains de ceux qui les ont anéantis
Mère patrie tu les as trahis
Tu as succombé à l'infamie
Construit le mépris les as bannis
Plongé tes fils dans les débris
Au nom de l'idéologie
Dans les chambres de l'agonie
​
J’intensifie Je fortifie Je communie
Pour qu’à nouveau et à jamais ma mère patrie
Qui m’a nourrit et m’a donné la vie
Comprenne que mes frères sacrifiés sont sa fratrie
La charpente et les murs de l’édifice France enhardis
Sont ses fils comme de son arbre ses fruits
Les descendants de nos pères tués par l’oligarchie
Nourrissent les combats légitimes d’aujourd’hui
C’est avec eux que nous libérerons notre pays
Soumis , endormi, ramolli, désuni,
Pour une nouvelle Samarie.
Tous ces instants je les revis
Tous ces instants je les publie
Accroupi recueilli trahi meurtri mais affranchi
Sur le parvis numérique j’écris
Dans la quincaillerie de ma chair démunie
Je pose les mots alourdi mais je me réjouis
Je n’ai d’autre inédit je m’y réfugie
Ni d’autre océanographie
Qui exprime le refus du déni, de l’oubli
Pot-pourri je conspue la félonie
Je suis ce modeste pissenlit
Ma scierie et ma bergerie rappellent le ciel obscurci